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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog de la cgt bergonié (cliquez pour revenir à l'accueil) pour nous contacter saïd bahoum - 05 56 92 74 65 recherche recherche tous les articles parus juillet 2018 mai 2018 mars 2018 janvier 2018 novembre 2017 septembre 2017 juin 2017 mai 2017 avril 2017 mars 2017 février 2017 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >> 3 juillet 2018 2 03 / 07 / juillet / 2018 23:49 hospitalisation à domicile !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! si l’hospitalisation à domicile, largement évoquée dans le 3 ème plan cancer, a fait l’objet d’un débat en haut lieu, il n’est pas dit que ce genre d’évolution ne donne des idées à nos décideurs dans d’autres secteurs… devant des journalistes (interview bfm tv début 2014), monsieur josy reiffers avait largement évoqué cette évolution prenant en compte les nouvelles modalités de prise en charge du traitement à domicile du fait de l’émergence de médicaments mieux adaptés, pouvant être pris à la maison. a cette occasion, notre directeur avait plaidé pour que des moyens financiers soient alloués pour développer les activités ambulatoires, liées à l'hospitalisation à domicile, selon lui insuffisamment financées. l’idée d’une hospitalisation à domicile peut paraître séduisante à un certain nombre de personnes, aussi longtemps qu'elles n'auront pas été confrontées à une maladie grave. l'âge et l'absence d'entourage sont souvent synonymes de véritable angoisse pour ceux qui se retrouvent seuls, loin d'un personnel soignant qualifié à leur écoute. l’hospitalisation à domicile ne peut en aucun cas concerner tous les patients, en particulier les plus vulnérables socialement et financièrement, et son développement à outrance tel qu'il est aujourd'hui envisagé aurait des conséquences doublement néfastes. car nous devons aborder cet aspect essentiel et local qu’est la préservation de l’effectif à l’institut. l’introduction pamphlétaire de cet article se veut ludique mais elle ne doit pas nous détourner de ce vrai problème. comment la direction va-t-elle redistribuer les cartes ? que vont devenir certains personnels de nuit et même de jour, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, si le processus d'hospitalisation à domicile s'accélère ? repost 0 published by cgt bergonié commenter cet article 9 mai 2018 3 09 / 05 / mai / 2018 16:03 les salarié.e.s des clcc au régime sec ! lors de la réunion paritaire du 17 avril dernier, les négociations salariales portant notamment sur les augmentations de salaire ont tourné court. en effet, la fédération des centres de lutte contre le cancer a campé sur sa position antérieure en proposant une augmentation de 0,5% pour l'année 2018 avec effet à compter du premier mai, en cas de signature ou de décision unilatérale, soit en réalité une royale augmentation de 0,33% pour 2018. dans les faits, cela représenterait mensuellement 4,94€ bruts pour une ash, 5,74€ pour une aide-soignante, 6,39€ pour une assistante médicale, 7,52€ pour une ide et 9,41€ pour un cadre de soins. indecent !! prétextant la fragilité budgétaire de certains centres comme bergonié par exemple, unicancer prétend ne pas vouloir accentuer cette fragilité. c'est maintenant un rituel : la fédération tente, comme tous les ans, de mettre la pression sur les délégations syndicales négociatrices en leur opposant toujours le même mensonge du déficit pour justifier son refus d'augmenter correctement les salaires. mais de quoi parle-t-on au juste ? les clcc sont des espic (etablissements de santé privés d'intérêt collectif), financés par des fonds publics, ce qui exclut de fait toute possibilité de déficit ni d'ailleurs de profit. l'argument de la fédération est donc irrecevable. on ne peut que regretter une telle position alors même que les rémunérations de certains directeurs de centres tels ceux de strasbourg, de gustave roussy ou de curie, dénoncés dans le canard enchaîné du 7 février dernier, atteignent des sommets, ainsi que nous l'avons rapporté dans la précédente publication de la cgt (en date du 28 mars). d'un côté, on refuse les augmentations auxquelles les salariés peuvent justement prétendre au vu des efforts qui leur sont demandés, de l'autre on fait des ponts d'or que rien ne justifie à quelques dirigeants sans scrupules. cherchez l'erreur ! le rapport d'activité publié en 2016 insiste sur les atouts en matière d'innovation que portent les clcc, leur conférant un rôle à la pointe de la cancérologie en france combinant, selon leur statut soins, enseignement et recherche. mais on ne peut indéfiniment conduire cette démarche dynamique de développement des clcc, assurer une activité en hausse constante (+ 5% en 2016, +3,1% en 2017, sans que les salarié.e.s, premiers artisans de ces résultats, voient leurs efforts reconnus. repost 0 published by cgt bergonié commenter cet article 28 mars 2018 3 28 / 03 / mars / 2018 19:06 bras de fer a l'institut un véritable bras de fer est engagé avec la nouvelle direction qui s'est lancée dans une entreprise de démantèlement en règle de notre institut avec fermeture de services et externalisation d''activités, ayant pour corollaire une diminution du nombre de salariés. dores et déjà, des dizaines de contrats cdd n'ont pas été renouvelés, la restructuration de l'hospitalisation a entraîné la suppression de 34 postes (ide, aide-soignant(e), ash et plombier, électricien) et celle des accueils, admissions et standards, actuellement en cours, va avoir pour conséquence la disparition d'un certain nombre de postes. quant aux assistantes médicales, la direction souhaite supprimer une trentaine d'entre elles. or, comme la cgt s'oppose fermement à toute idée de plan social, la direction use d'une stratégie perverse pour se débarrasser des personnels en cdi qui ne sont plus affectés du fait de la suppression de leur poste : charge de travail accrue, pressions de la hiérarchie, instauration d'un climat délétère créé à dessein pour dresser les salariés les uns contre les autres... afin qu'ils s'éliminent entre eux, et pour finir, qu'ils s'éliminent d'eux-mêmes ! la direction met en avant un déficit structurel pour justifier ce plan social qui ne veut pas dire son nom. nous savons qu'il ne s'agit là que d'une énorme manipulation afin de réduire le nombre de salariés, comme cela s'est fait dans d'autres clcc pour certaines catégories et de nombreux établissements sanitaires en france ces dernières années. moins de salariés dans les centres → des salaires mirobolants pour leurs directeurs ? un récent article paru dans le canard enchaîné fait état des salaires indécents dont bénéficient certains directeurs de centres comme celui de strasbourg, qui perçoit plus de 300 000€ par an, (avec une garantie de 26 000 € net par mois, « à laquelle s'ajoute une confortable indemnité logement, car il a une famille et strasbourg est une ville très chère ». quant au patron de l'institut gustave-roussy (villejuif), « son salaire est inférieur à la somme évoquée (26 000€), mais il préfère ne pas en donner le montant, par rapport à l'interne, aux gens qui l'entourent », affirme la direction au canard enchaîné. une pudeur qui l'honore... déjà, en 2015, la cour des comptes avait divulgué le salaire record -545 000€ brut annuels- d'un ancien directeur de curie. le nouveau directeur émarge tout de même à 136 000€ brut annuel auxquels s'ajoute un logement de fonction pour un loyer maximal de 2 600€ ! rappelons que depuis 2001 les médecins et les directeurs des centres ont été intégrés dans la convention collective avec une grille de salaire connue de tous, avec une échelle maximale de salaires bruts de 1 à 6,34. soit pour un salarié nouvellement embauché de niveau b : 17 982€ et pour un directeur médecin spécialiste : 114 005€.. des salaires tels que ceux dénoncés par le canard enchaîné, hors de tout contexte conventionnel, constituent un véritable scandale, alors que de leur côté, les salariés des centres sont appelés à se serrer la ceinture depuis des années, et à travailler toujours pl